Affaire Delphine Jubillar : ces deux témoignages étranges qui justifient de nouvelles fouilles

Affaire Delphine Jubillar : ces deux témoignages étranges qui justifient de nouvelles fouilles Des nouvelles fouilles sont organisées ce jeudi 18 avril à Cagnac-les-Mines, dans le Tarn, dans le cadre du redémarrage de l'enquête sur la disparition de Delphine Jubillar. Plusieurs témoignages semblent relancer des pistes.

Du nouveau dans l'enquête sur la disparition de Delphine Jubillar ? Ce jeudi 18 avril, des dizaines de gendarmes venus du Tarn et des départements voisins ont été déployés à Cagnac-les-Mines pour réaliser de nouvelles fouilles à proximité du domicile de l'infirmière de 33 ans disparue depuis le 16 décembre 2020. Les gendarmes étaient accompagnés de cinq équipes cynophiles spécialisées dans la recherche de restes humains selon les informations de La Dépêche. Le journal local ajoute que les lieux fouillés, près du lieu-dit "Le Soulié" ont déjà fait l'objet de recherches durant l'enquête en 2022 et en 2023.

Ces fouilles font suite au redémarrage de l'enquête après la demande d'un supplément d'information formulée par la cour d'appel de Toulouse en février dernier. La justice avait pris cette décision après avoir reçu de nouveaux éléments en fin d'année dernière, notamment l'enregistrement d'une conversation téléphonique interceptée entre un détenu de Lannemezan et sa mère et dans laquelle le nom de Cédric Jubillar et d'autres personnes étaient mentionnés, ainsi que d'autres témoignages. Les juges d'instruction souhaiteraient éclaircir un éventuel lien entre ce détenu et Cédric Jubillar, mais aussi deux autres points au sujet de la localisation du corps de Delphine Jubillar.

Les dires d'une voyante vérifiés

Les recherches menées ce 18 avril doivent permettre d'écarter une piste suggérée par le témoignage d'une voyante. Cette dernière avait indiqué aux juges d'instruction en 2022 disant avoir eu des "visions" lui montrant l'infirmière disparue retenue dans une ferme selon les informations de La Dépêche et avoir connaissance de la localisation de l'endroit.

Ce n'est pas la première fois que les enquêteurs qui travaillent sur l'affaire Jubillar sont confrontés à de telles déclarations. Plusieurs localisation et coordonnées GPS communiquées par des médiums ou des voyants ont été vérifiées depuis le début des recherches comme le rappelle Actu Toulouse, mais aucune fouille ne s'est révélée concluante.

Le corps de Delphine Jubillar dissimulé dans un chantier ?

Un autre témoignage pourrait appeler à de nouvelles fouilles, celui d'une personne qui dit s'être souvenu de la "disparition d'une pelleteuse" sur un chantier de Cagnac-les-Mines en décembre 2020, soit au moment de la disparition de Delphine Jubillar. Cette information ne serait revenue en mémoire du témoin qu'après la fermeture de l'enquête, d'où l'ordre d'un supplément d'information.

Plusieurs maisons étaient en chantier à proximité du pavillon en construction du couple Jubillar à l'époque de la disparition de la mère de famille. Le principal suspect, Cédric Jubillar, étant plaquiste, les enquêteurs avaient déjà envisagé la possibilité que le corps de l'infirmière soit dissimulé dans un des chantiers, voir sous une dalle en béton. Des investigations pour éclaircir ces pistes avaient été menées. Mais l'information sur la disparition d'une pelleteuse à la même époque pourrait relancer cette piste.